Il est temps de concevoir l'existence autrement !

La civilisation humaine a pu se développer jusqu’à aujourd’hui en se basant sur un amour égocentrique.

Au sein des familles, les parents revendiquent bien souvent un amour altruiste. Cependant, en observant la situation de plus près, on peut se rendre compte, par exemple, que les « papas » et les « mamans » agissent comme si leurs enfants étaient leur propriété.

Au fur et à mesure du développement de la civilisation matérialiste, on peut se rendre compte que les notions d’aider son prochain et de manifester un amour désintéressé sont de moins en moins enseignés aux jeunes générations. Individualisme oblige. Chacun pour soi et… plus de Dieu non plus.

Un grand vide…

Par exemple, certains parents se réjouissent seulement des bonnes notes de leurs enfants. La concurrence a tout prix. Dur, dur d’être le maillon faible, dans nos sociétés compétitives.

Je pense, pour ma part, que dans un avenir proche, les êtres humains auront à changer l’orientation de leur amour.

D’un amour égocentrique et focalisé sur leur propre bien-être, vers un amour altruiste focalisé sur leur entourage.

Je pense même que ce type de reconversion constitue la clef du bien-être. Un esprit sain dans un corps sain...

Chercher à développer cet amour altruiste et aimer les enfants des autres autant que ses propres enfants devrait être comme une seconde nature. Un tel amour désintéressé peut servir de base et de fondation à l’établissement d’une paix mondiale et durable.

En d’autres termes, il est souhaitable que nos actions aient pour motivation le bien-être de toute l’humanité, en commençant par notre entourage.

Par exemple, il convient d’être modéré, sans pour autant renier ses principes et  être attentif afin  de ne pas se laisser entraîner dans des querelles sur des questions sans réelle importance d’ordre religieux, philosophique ou idéologique.

Bien qu’invisibles à nos yeux, les vibrations issues de nos pensées circulent à travers le monde et parcours l’univers, au même titre que les ondes radios qui sont émises à partir d’une station émettrice.

Les vibrations de haine, de jalousie, de rancune, etc. génèrent des conflits. Les médias véhiculent également la peur, la crainte du lendemain, la relation gagnant/perdant, etc.

Tant que ces vibrations négatives contaminent le monde tout en étant véhiculées par les médias, la véritable paix restera un rêve. Même si les dirigeants de nos sociétés mettent en place des moyens pour obtenir la paix mondiale, tant que ce genre de vibrations parcourera le monde, les résultats ne seront que temporaires.

Aussi, il semble primordial de générer des vibrations de gratitude et de reconnaissance et de les projeter dans l’univers. L’installation d’une civilisation paradisiaque pourra alors s’instaurer.

En conclusion de cette règle d’or N°1 :

Sans changer son attitude intérieure, on ne pourra accéder au véritable bonheur et installer la paix mondiale.

Un proverbe zen nous dit :

"Avant l'éveil, coupe du bois et va chercher de l'eau. Après l'éveil, coupe du bois et va chercher de l'eau".

Ce proverbe nous explique que l'atteinte de l'état d'éveil n'est pas lié à un changement "matériel" et extérieur, mais à un changement de notre compréhension du monde, de notre perception, de notre vision interne.

C’est donc le changement de notre « intériorité ».

A quoi  ressemble le monde après l'éveil et en quoi diffère-t-il de notre perception habituelle ? Comment peut-on voir différemment les choses et les évènements de notre vie ?

Quel que soit le sujet abordé, chacun d’entre nous à une perception dimensionnelle différente. Avoir des points de vue différents, c’est en fait, percevoir le monde, avec des niveaux de conscience différents. Le partage d’idées et de conceptions nous permet d’enrichir notre «intériorité» et de faire grandir nos niveaux de conscience respectifs. 

« L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir ». Aussi, je vous invite à réfléchir avec moi.

 Dans la société actuelle, on a pris l’habitude d’être pour ou contre, de prendre parti en rejetant les idées qui ne sont pas les nôtres. Ces attitudes engendrent des antagonismes. Seul les « égos » y trouvent leur compte. Je trouve, pour ma part, cela regrettable.

Les conseils que nous sommes amenés à prodiguer s’appuient sur notre propre expérimentation, nos propres recherches et notre propre intuition.

De ce fait, il n’est pas facile de transmettre ce vécu de façon académique. Une des difficultés réside dans le fait de pouvoir partager des principes qui dépassent le mode de la communication, celui-ci étant intellectuel.

La communication se fait de « tête à tête », alors que la communion se fait de « cœur à cœur » : c’est un ressenti. 

D’autre part, il se peut que ceux à qui nous voulons communiquer un message ne soient pas réceptifs et ouverts. 

Ils doivent donc à dépasser les préjugés issus de leur éducation, de leur vécu et de faire abstraction de l’ «autoroute » de la pensée unique largement diffusée par les médias. Les modes et le prêt à porter passent tout comme le « prêt à penser » du moment.